La check-list Lautrec du vestiaire masculin responsable

Si vous êtes ici, il est probable que, comme nous, vous ayez déjà pris conscience des dégâts de la mode sur l’environnement et des effets négatifs de nos vêtements sur la santé des consommateurs et de ceux qui les produisent.

La mode est la deuxième industrie la plus polluante au monde . Les 7 milliards d’individus que porte la Terre en consomment quotidiennement. Son impact est supérieur à celui des transports maritimes et aériens réunis. Le problème est de taille, la situation urgente et, pourtant, il n’est pas facile de savoir par où commencer.
Pour aider les hommes à y voir plus clair, Lautrec vous propose quelques pistes pour savoir à quoi il est nécessaire de faire attention pour se construire un vestiaire masculin responsable.

SÉLECTIONNER LES BONNES MATIÈRES

En moins d’un siècle, la mondialisation et l’accroissement des connaissances scientifiques ont chamboulé la composition de nos vêtements.

La majorité des vêtements produits aujourd’hui sont constitués de matières synthétiques : polyester, polyamide, acrylique, nylon, cellulose… Ces matières créées en laboratoire n’ont rien de naturel. Dérivées du pétrole, elles s’apparentent au plastique et sont très largement fabriquées en Asie, principalement en Chine et en Inde.
Leur présence dans nos armoires a un impact indéniable sur l’environnement. Lors de leur fabrication, les dommages causés par le forage du pétrole et la chauffe des matières plastiques ne sont plus à prouver. À chaque lavage, elles libèrent des microfibres impossibles à filtrer qui empoisonnent les océans et la faune marine.
 
Tenter de se passer des matières synthétiques constitue un premier pas important vers un vestiaire plus éthique.
Pour les remplacer, faisons un bond dans le passé et privilégions autant que possible des matières naturelles : coton, chanvre, lin, laine… L’impact socio-environnemental de ces fibres est bien moindre. Toutefois, encore faut-il qu’elles soient bien cultivées. Plusieurs labels permettent aux consommateurs de s’assurer de la qualité de ces fibres, entre autres :
  • le coton et la laine peuvent être labellisés “agriculture biologique”. La culture du lin et du chanvre nécessite quant à elle très peu d’intrants.
  • le label indépendant GOTS (Global Organic Textile Standard ) atteste qu’au moins 70% des fibres d’un vêtement sont naturelles et biologiques et que la fabrication n'inclut aucune substance dangereuse ou toxique. Côté impact social et humain, il garantit, entre autres, aux ouvriers le versement d’un salaire décent, des heures de travail raisonnables et des conditions de travail sûres.
  • le label Oeko-Tex vise, lui aussi, à garantir que les matières qui composent nos vêtements sont vierges de produits chimiques potentiellement toxiques pour l’humain et l’environnement.

Chez Lautrec, l'ensemble de nos collections se compose de matières naturelles. Pour le confort, la solidité et la souplesse de certaines pièces, les fibres naturelles peuvent parfois être agrémentées d’un faible pourcentage de matières synthétiques, comme par exemple l’élasthanne dont il est aujourd’hui presque impossible de se passer faute d’équivalent.
Pour garantir la qualité de chaque pièce, toutes les créations de la marque détiennent au moins un de labels présentés ci-dessus : une marque entièrement transparente pour permettre à chacun de retracer l’origine et la composition de ses vêtements.

 

L’IMPORTANCE D’UNE BONNE MANUFACTURE

L’impact environnemental de nos vêtements n’est pas le seul auquel il convient de s'intéresser.

La mode implique des millions de travailleurs et travailleuses à travers le monde. Les pièces qui peuplent nos armoires proviennent des quatre coins du monde. Une industrie aussi mondialisée implique des conditions de travail inégales d’un lieu de production à l’autre. La Chine, l’Inde, le Pakistan et le Bangladesh, qui concentrent une part importante de la production globale de vêtements, imposent des conditions de travail parmi les plus difficiles au monde.

Au contraire, le droit de l’Union Européenne encadre le travail de manière à ce que chaque travailleur ou travailleuse dispose de conditions de travail dignes et d’un salaire décent.

De fait, privilégier une production européenne, en plus de bénéficier d’un savoir-faire et d’une qualité unique contrôlée à chaque étape, c’est s’assurer que l’impact social de ses vêtements est limité.

Acheter des vêtements produits en Europe participe aussi à réduire l’empreinte carbone de son armoire. Un vêtement fabriqué en Bangladesh traverse 7 900 km en avion avant d’arriver sur nos étagères en France et entraîne des émissions de CO2 importantes. Réduire le trajet de ses vêtements, c’est un pas important vers un style neutre en carbone.

Lautrec s’engage pour une mode en circuit court. Nos collections sont entièrement conçues en France et fabriquées en Europe, à moins de 1500 km de Paris, en France, en Italie et au Portugal.

 

TRANSFORMER SON RAPPORT AUX VÊTEMENTS

Un vestiaire responsable, c’est parfois un vestiaire moins rempli. Quelle que soit la composition d’un vêtement ou sa provenance, la véritable éthique se trouve dans la façon dont il est consommé. À rien ne sert de peupler son armoire de pièces en fibres naturelles et biologiques made in France si elles n’y restent pas longtemps. Un vêtement éthique, c’est avant tout un vêtement que l’on conserve longtemps. Pour consommer responsable, il faut donc se donner les moyens de garder ses vêtements et privilégier la qualité sur la quantité.
Les fibres naturelles comme le coton, le lin ou la laine sont solides par nature. Une bonne couture suffit souvent à leur garantir une belle longévité.

Bien souvent, nous jetons nos vêtements lorsqu’ils nous paraissent démodés. Garder ses vêtements aussi longtemps que possible inclue nécessairement de se tenir à l’écart des tendances dont la durée de vie ne dépasse pas la saison. Une garde robe classique et intemporelle vit nettement mieux sur la durée.

Cette notion de style est au cœur des collections Lautrec. Pour nous, classique ne veut pas dire fade ! Nous prenons soin de concevoir des pièces sobres, en faisant le pari de l'élégance et du style plutôt que celui du look et de la tendance.

Un beau caban, une belle chemise cintrée, un t-shirt blanc, un chino bien taillé… L’autre avantage d’un vestiaire intemporel, c’est que toutes les pièces s’assemblent naturellement et permettent de jouer sur la pluralité des styles, du plus basique et casual au plus chic et formel. De quoi s’habiller avec style, au bureau ou en soirée comme à la ville.


Étant donnés l’impact de la mode et l’urgence de la situation, il est important que des marques et des initiatives prennent les devants pour proposer une mode plus durable et éthique.

Lautrec rend compatibles le style et l’éco-responsabilité.
Dès le printemps 2020, Lautrec proposera tous les essentiels du vestiaire masculin : des vêtements durables, socialement responsables et totalement transparents. Le tout proposé au prix juste pour permettre à tous les hommes d’accorder leur style à leur conscience éthique.

En attendant notre première collection, tenez-vous informés de notre actualités sur Instagram  !
Rendez-vous au printemps prochain !